Descriptif du poste Le Centre Universitaire de Recherches sur l’Action Publique et le Politique, unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Picardie J. Verne, recrute un ingénieur en contrat CDD de 5 mois pour contribuer à une enquête par entretiens et à son exploitation. Le poste est à pourvoir au 1er janvier 2021. Une partie du travail sera à réaliser dans la région de Poitiers. Contexte La personne recrutée participera au projet Générations, conduit par Bertrand Geay avec le soutien du Ministère de la Culture et qui porte sur la socialisation culturelle et morale des enfants, en prenant appui sur deux études longitudinales en cascade autour de l’âge-pivot de 10 ans. Profil Etre titulaire d’un master de sciences sociales. Mission La personne recrutée travaillera sous la responsabilité scientifique de Bertrand Geay. Les travaux à réaliser seront de trois types :
17 entretiens semi-directifs auprès d’adultes âgés de trente ans et déjà rencontrés lorsqu’ils avaient 10 ans.
Transcription de 20 entretiens semi-directifs.
Rédaction de fiches synthétiques sur les 20 entretiens. Compétences souhaitées -Maîtrise de la technique de l’entretien semi-directif. -Connaissances en sociologie de l’enfance, de la jeunesse et de la socialisation. ‐Autonomie, rigueur, esprit critique. -Esprit de synthèse. ‐Connaissance courante du français (lu, écrit et parlé). -Aptitude au travail en équipe. Rémunération Salaire : 2071,22 € brut par mois (net autour de 1600 €). Date limite de dépôt des candidatures 15 novembre 2020. Contact Envoyer votre candidature (cv et lettre de motivation) par courriel à Bertrand Geay (bertrand.geay@upicardie.fr).
Descriptif du poste Le Centre Universitaire de Recherches sur l’Action Publique et le Politique, unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université de Picardie J. Verne, recrute un ingénieur en contrat CDD de 5 mois pour contribuer à une enquête par entretiens et à son exploitation. Le poste est à pourvoir au 1er janvier 2021. Une partie du travail sera à réaliser dans la région de Poitiers. Contexte La personne recrutée participera au projet Générations, conduit par Bertrand Geay avec le soutien du Ministère de la Culture et qui porte sur la socialisation culturelle et morale des enfants, en prenant appui sur deux études longitudinales en cascade autour de l’âge-pivot de 10 ans. Profil Etre titulaire d’un master de sciences sociales. Mission La personne recrutée travaillera sous la responsabilité scientifique de Bertrand Geay. Les travaux à réaliser seront de trois types :
17 entretiens semi-directifs auprès d’adultes âgés de trente ans et déjà rencontrés lorsqu’ils avaient 10 ans.
Transcription de 20 entretiens semi-directifs.
Rédaction de fiches synthétiques sur les 20 entretiens. Compétences souhaitées -Maîtrise de la technique de l’entretien semi-directif. -Connaissances en sociologie de l’enfance, de la jeunesse et de la socialisation. ‐Autonomie, rigueur, esprit critique. -Esprit de synthèse. ‐Connaissance courante du français (lu, écrit et parlé). -Aptitude au travail en équipe. Rémunération Salaire : 2071,22 € brut par mois (net autour de 1600 €). Date limite de dépôt des candidatures 15 novembre 2020. Contact Envoyer votre candidature (cv et lettre de motivation) par courriel à Bertrand Geay (bertrand.geay@upicardie.fr).
Ci-dessous une offre d’emploi d’enquêteur/trice au Groupement d’Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle dans le Vaucluse (GISCOP 84), désormais disponible sur Calenda : https://calenda.org/809182.
Il s’agit de deux postes, très “ouverts”. Donc, si votre profil correspond, n’hésitez pas à candidater !
Missions : • Réalisation d’entretiens de reconstitution des parcours professionnels (et résidentiels) auprès des patients atteints de cancer hématologique • Rédaction de comptes-rendus d’entretiens, de résumés d’expertise et de courriers aux patients • Organisation et co-animation de réunions (séances du collectif d’experts, réunions d’équipe, etc.) • Appui à la recherche de financements • Participation aux activités de recherche en cours (sur les parcours professionnels et les expositions aux cancérogènes, sur les parcours de déclaration-reconnaissance en maladie professionnelle, sur les pratiques de prévention)
Poste basé à Avignon et sa région. Déplacements fréquents. Permis B requis, véhicule personnel souhaité (déplacements pris en charge).La personne sera intégrée dans l’équipe pluridisciplinaire du groupe de recherche avec des échanges réguliers avec les assistantes sociales, les chercheurs et l’équipe médicale.
Définition du profil Formation : niveau Bac + 5 ou doctorat • sciences humaines et sociales (sociologie, anthropologie, sciences politiques, psychologie sociale…) ou • ingénieur.e (santé & sécurité au travail, agronomie, environnement, etc.), avec une expérience pratique des méthodes qualitatives en sciences sociales
Compétences + expériences requises : • Expérience solide dans le domaine des études qualitatives ET la conduite d’entretiens individuels • Bonne pratique de l’outil informatique • Connaissances + expérience dans les domaines santé / travail / environnement • Compétences supplémentaires intéressantes : o maîtrise d’outils de traitement statistiques / de gestion de bases de données o connaissance du tissu productif du Vaucluse / de la région d’Avignon o maîtrise de la langue arabe
Qualités requises : • Aisance relationnelle • Capacités d’écriture et de synthèse • Capacités d’animation et d’organisation • Autonomie, rigueur et curiosité • Goût pour le travail en équipe
Le GIS Moyen-Orient et mondes musulmans, hébergé par l’Institut d’étude de l’islam et des sociétés du monde musulman (IISMM-UMS2000), recrute un/une stagiaire pour une durée de six mois du 4 janvier 2021 au 2 juillet 2021.
Sous la responsabilité des présidents du jury, il ou elle sera plus particulièrement chargé(e) de l’organisation du Prix de thèse 2021 sur le Moyen-Orient et le monde musulman et du Prix Michel Seurat (calendrier différent).
Fiche de poste :
– Travail de documentation sur les prix précédents et préparation d’une éventuelle synthèse : nombre de thèses candidates, sujet et discipline des lauréats, nombre de prix, etc
– Réception et vérification des dossiers de candidature qui seront envoyés par mail avant le 8 janvier 2021.
– Communication avec les candidats à toutes les étapes du concours.
– Élaboration, en vue de la première réunion du jury en février 2021, d’une liste des candidats comprenant leur nom, leur discipline, le titre de la thèse, le lieu et la date de soutenance, le nom du directeur, la composition du jury.
– Communication avec les rapporteurs désignés par le jury du Prix de thèse en février 2021 : envoi des dossiers et réception des rapports avant le 2 avril 2021.
– Préparation de la deuxième réunion du jury en avril 2021.
– Récupération des thèses auprès des rapporteurs et renvoi aux candidats.
– Aide à la préparation logistique et matérielle de la remise du Prix, qui aura lieu à l’occasion du Congrès du GIS MOMM à Aix-en-Provence du 28 au 1er juillet 2021.
Lieu de travail :
IISMM – 96 bd Raspail – 75006 Paris
Rémunération : selon la tarification en vigueur
Envoyer CV et lettre de motivation avant le 2 novembre 2020 à :
Par l’intermédiaire de la direction régionale des bourses étrangères canadienne, le secrétariat d’état à l’étude et à la recherche de l’Université Laval lance un appel à la candidature pour 500 bourses d’études canadiennes au titre de l’année académique 2020-2021. Ces bourses sont destinées aux ressortissant-es des pays de la catégorie A (pays industrialisés européens, et extra-européens) et ceux des pays de la catégorie B (pays en développement, du tiers monde et extra -européens) ; elles doivent leur permettre de poursuivre leurs études, de parfaire leurs connaissances pour les travaux de recherches dans les domaines auxquels l’Université Laval accorde une attention particulière.
SPÉCIFICITÉ DE LA BOURSE:
– L’Université Laval entend faciliter l’immigration aux personnes désireuses de poursuivre leurs études et d’obtenir des diplômes d’état canadiens.
– Les candidat-es retenu-ss au terme de la sélection de candidatures seront inséré-es, outre leurs études, dans les secteurs sensibles de la vie économique et sociale du Canada : santé, droit, diplomatie, communication, finance, énergie, industrie, transport, agriculture… Cette option de l’Université Laval vise à donner une aptitude professionnelle aux boursier-es pour pouvoir travailler s’ils le désirent au Canada à la fin de leur formation.
DURÉE DE LA BOURSE : Les bourses couvrent la période d’un cycle de formation ou 6 semestres, voire plus.
FRAIS DE VOYAGE : Les billets d’avion aller-retour (Provenance – Canada/ Québec), sont pris en charge par la direction régionale des bourses étrangères canadienne.
Conditions préalables à la candidature : en règle générale, les candidat-es aux bourses étrangères canadiennes doivent :
– Avoir au maximum 18 ans à 55 ans ;
– Comprendre et parler correctement l’une des langues d’enseignement au Canada (Anglais, Français, Espagnol, Allemand, Italien) ;
– Avoir un diplôme équivalent au brevet d’étude de premier cycle d’enseignement, au baccalauréat ou au brevet d’aptitude professionnelle des pays de l’Union européenne.
PROCÉDURE DE SÉLECTION :
– Veuillez faire votre demande de bourse en voyant par email votre nom, prénom, pays, ville , adresse, niveau d’étude et numéro de téléphone en réclamant le formulaire d’inscription à remplir ; à envoyer à l’adresse email de notre secrétariat : universitelavalcanada71@gmail.com
NB : Vous pouvez partager ce message avec vos amis étudiants ou étudiantes qui ont des difficultés pour poursuivre leurs études à cause des moyens financier. Bonne Chance.
Du point de vue des équipements informatiques, on constate de fortes disparités entre des étudiants en majorité équipés d’un ordinateur personnel à usage exclusif et d’autres qui, ou bien n’ont eu accès, pendant le confinement, qu’à un ordinateur familial partagé avec d’autres personnes (N = 51, soit 7,6 %) ou bien n’ont consulté internet et travaillé que sur leur téléphone (N = 41, soit 6,1%). L’imprimante est moins répandue : près des deux tiers des étudiants n’en ont pas. Quant à la connexion à internet, si plus de 4 étudiants sur 5 disposent d’une connexion en permanence et 12% de manière intermittente, elle n’est de bonne qualité (permettant de télécharger de gros fichiers et de visionner des vidéos) que dans un peu moins de la moitié des cas et « mauvaise » dans 12%.
Les inégalités en matière d’équipement informatique et d’accès à internet redoublent les inégalités économiques entre les étudiants. Appelés à évaluer le confort de leur situation financière sur une échelle de 1 à 10 (graphique 12), 36,7% ont répondu moins de 5, la position modale (la plus répandue) étant de 7 (16,8%), et 19% (niveaux 9 et 10) déclarent ne pas avoir de difficultés financières. Les principales difficultés que rencontrent les étudiants les moins aisés concernent le paiement du loyer et des charges (49,1%), l’achat de nourriture (35,7%) – 8 étudiants ont bénéficié des bons d’achat alimentaire en remplacement du restaurant universitaire –, le paiement d’internet ou des transports (environ 19%) et enfin le remboursement des dettes, notamment des prêts étudiants 11,3%.
Graphique 12. Auto-évaluation par les étudiants de leur situation financière
En termes de sources financières (graphique 13), 408 étudiants (61% des répondants) ont une bourse sur critères sociaux, souvent cumulée avec des aides familiales (66%), des aides au logement (46%), et un job étudiant (21,6%), parfois mais plus rarement, des économies issues de jobs d’été ou des allocations de retour à l’emploi. Sur la composition de ces revenus, une analyse plus détaillée viendra dans un deuxième temps de l’exploitation des données.
Graphique 13. Ressources financières des étudiants interrogés
Le confinement a eu une incidence variable sur cette situation financière (graphique 14). Pour 48% des étudiants de l’UPJV, il ne l’a pas changée significativement mais plus d’un tiers fait face à une situation financière dégradée, un peu ou fortement.
Graphique 14. Diriez-vous de votre situation financière qu’elle s’est dégradée avec le confinement ?
Parmi les répondants, 23% occupe un emploi à côté de leurs études, et travaillent en moyenne 16,3 heures par semaine (médiane à 14,5). Mais 14% des étudiants ne peuvent plus assurer leur travail salarié (graphique 15) – soit 60% des étudiants ayant un emploi –, ce qui dégrade leur situation financière, dans des proportions variables. La moyenne d’heures hebdomadaires travaillées est passée de 16,3 à 8 en moyenne.
La situation financière de certains étudiants s’est cependant améliorée, ou bien parce que le retour au foyer familial a réduit les frais de la vie quotidienne, ou bien parce que le confinement a signifié l’augmentation du volume de travail salarié, réduisant de ce fait le temps et l’énergie disponibles pour les études. Les 18 étudiants qui ont augmenté leurs heures de travail, parfois de manière contrainte, travaillent en moyenne 20 heures de plus qu’avant le confinement.
Graphique 15. Avez-vous une activité rémunérée à côté des études?
Ceux qui ont gardé une activité sont le plus souvent (56,5% des cas) dans des métiers en contact avec le public (hôte ou hôtesse de caisse, grande distribution, personnel soignant etc.), et donc particulièrement exposés au risque de contagion. Mais un peu plus d’un tiers d’entre eux peut télé-travailler. On constate donc, au sein même de la population des étudiants salariés, de fortes disparités de situation, par rapport aux études, et au risque potentiel de contagion par le virus.
Conclusion : L’enquête menée auprès des étudiants donne un tableau général des modes de confinement et d’études auxquels ils ont été confrontés. Elle permet de mieux connaître et mesurer, dans une situation de crise inédite, les effets et incidences, sur les conditions de vie et de réussite des étudiants enquêtés, des cours et des évaluations qui ont été menés à distance. Ces premiers résultats attestent de la complexification des situations d’apprentissage à laquelle ont été aux prises les répondants, voire d’un creusement des inégalités sociales dans l’accès et le maintien aux études supérieures. Les observations précédentes plaident pour un usage réfléchi et prudent des formes d’enseignement à distance, qu’elles soient totales ou hybrides. Un traitement approfondi des données sera effectué et permettra d’apporter davantage d’informations. Par ailleurs, l’enquête s’est inscrite dans un exercice de continuité pédagogique, à destination au premier chef des étudiants, et pourra être transformée en matériel à usage pédagogique l’an prochain.