David – Italie – Université de Padoue

Je suis parti en Italie, dans la ville de Padoue pour les semestres 3 et 4 de ma licence 2 lors de l’année 2015-2016. J’avais bien envie de profiter de cette opportunité qui m’était donnée d’étudier à l’étranger.

Mon choix de partir

L’idée de partir m’est venue lors de la pré-rentrée de Licence 1 où nous avons pu entendre plusieurs témoignages d’étudiants de SHS partis à l’étranger. Je me suis rendu à la DAI (Direction des Affaires Internationales), courant octobre, pour demander des informations et pour connaître les partenariats entre l’UPJV et les universités Européennes. J’ai un peu hésité pour finalement choisir l’Italie. Les partenariats proposent des mobilités de 3, 6 et 9 mois. Je voulais partir toute l’année pour avoir le temps de m’intégrer et de maîtriser la langue. Une fois l’université d’accueil choisie il faut s’occuper de l’administratif et être bien attentif aux dates butoirs, c’est un peu prenant mais les coordinateurs aident bien (il ne faut pas hésiter à poser des questions au moindre doute!) .

Mon choix des cours

Autre étape : le choix des cours. C’est un peu délicat car je ne savais rien du contenu des cours et je ne comprenais pas le système Italien. J’ai pris le parti de choisir l’intégralité de l’offre pédagogique de la licence 2 de sociologie de l’université de Padoue, ce qui m’a permis d’être en cours avec une seule promotion. C’est vraiment un plus car je me suis très bien intégré.

Apprendre une langue étrangère

Pour la langue c’est une autre paire de manches, c’est d’ailleurs par peur de la barrière de la langue que beaucoup d’étudiants ne partent pas. Il faut fournir un certificat de niveau A2 (niveau très basique) pour pouvoir partir. Je n’avais jamais pris de cours d’Italien, je suis donc parti travailler au mois d’août en Italie pour apprendre les bases, ça a bien fonctionné et j’ai pu fournir le certificat en temps voulu. La langue vient très vite en immersion totale et avec l’appui d’un bon livre de grammaire. J’ai pu valider mon niveau C2 à mon retour d’Italie.

Se loger

Pour me loger je suis allé en résidence universitaire au premier semestre, puis j’ai pris une collocation pour le second. La résidence était excentrée et me coûtait 275 euros par mois, de plus je ne pouvais accueillir personne dans ma chambre. La collocation me coûtait 180 euros par mois (plus charges) et était en centre-ville, autant vous dire que c’était une libération ! De plus la colloc’ permet de vivre avec des nationaux, ça m’a énormément aidé pour la langue.

Se déplacer

Pour me déplacer en ville j’utilisais le vélo car il pleut rarement là-bas et que Padoue est une des villes les plus cyclables d’Italie, il y avait parfois des bouchons de vélo ! (Petit conseil : munissez vous d’un antivol sérieux, car dans les villes cyclables le vélo volé est un véritable marché !) . Hors de la ville je me déplaçais en train. Le train de nuit Paris-Padoue coûte 35 euros si on prend les billets à l’avance et le train en Italie est un peu moins cher qu’en France.

Ressources-dépenses

Dans le nord de l’Italie le niveau de vie est élevé. Les prix sont assez similaires à la France pour la nourriture (délicieuse par ailleurs) , le bus, les vêtements, les bars. Je dépensais environ 500 euros par mois. En termes de revenus, je bénéficiais de ma bourse d’étude normale plus d’une bourse Erasmus de 250 euros par mois, je n’ai donc eu aucun problème.

Vous hésitez encore à partir ?!

Mon séjour d’étude a vraiment été extraordinaire et je vous exhorte à tenter l’aventure ! Padoue est une magnifique ville de la région Vénétie, située à quelques kilomètres de Venise. L’Université de Padoue est l’une des plus vieilles du monde et elle est encore assez prestigieuse, j’avais cours dans de magnifiques bâtiments d’époque. J’ai eu l’opportunité de faire beaucoup de choses ; je me suis intégré dans l’équipe de bateau dragon de l’université, j’ai travaillé à Venise trois semaines entre les deux semestres (les semestres sont plus espacés en Italie), j’ai rencontré d’excellents professeurs et bien d’autres choses encore !