Gaëtan – Canada – Université de Laval

Je suis Gaëtan, j’ai étudié à l’université Laval (à Québec) au Canada durant un semestre. J’ai fait mon échange durant le semestre 5 de la licence de sociologie.

Qu’est-ce qui t’a motivé à partir dans un programme Gaëtan ?

J’ai toujours voulu découvrir le Canada, et la province du Québec en particulier. Je peux l’expliquer par mon attirance pour ce pays par le fait que ma mère avait déjà fait un échange là-bas. Cette envie de découvrir cette province, c’est aussi à travers les films de Xavier Dolan. Bien sûr, ce qui va me pousser à le faire, c’est l’encouragement des enseignants à faire un échange (et je le confirme qu’en tant qu’étudiant en sociologie, c’est quelque chose de très enrichissant !) mais aussi le fait d’en parler autour de moi. Je suis parti avec ma meilleure amie (Laura), qui elle aussi avait ce rêve canadien.

C’est en parlant entre nous deux qu’on s’est motivé mutuellement. On s’est dit « on peut toujours essayer de déposer une demande, après tout, on n’y perd pas grande chose et on a beaucoup à gagner ! ». C’est comme ça qu’on a commencé à regarder. On est allé sur le site de la BCI et regardé les universités proposant un échange. Il y en avait pas mal, mais finalement, en sociologie c’était assez limité. Je précise qu’il y avait aussi le choix entre des universités anglophones et francophones (le pays étant officiellement bilingue, on peut choisir de perfectionner son anglais). J’hésitais entre l’université Québec à Montréal et l’université Laval à Québec. J’avais une préférence pour celle qui se trouvait à Montréal, souhaitant aller dans une grande ville (la deuxième la plus grande du pays en l’occurrence, derrière Toronto).

Souhaitant peaufiner notre projet, Laura et moi sommes allés à la DAI pour en parler et être orientés. Au début, ce genre d’idée est toujours floue et les démarches peuvent faire peur. Mais en réalité, je peux dire désormais que ce sont des craintes qui n’ont pas lieu d’être. Constamment appuyé par la DAI qui est là pour tous les renseignements (et la bienveillance des responsables de licence), on est vite rassuré et on sait où l’on va. Bien sûr, quelques informations peuvent aussi attiser les craintes comme le nombre de place limité pour le Canada (qui est une destination très demandée). Ainsi, le choix de l’université, la lettre de motivation (bien argumentée) et de recommandation (d’un enseignant) et les notes au cours de la licence sont importantes. Sachant que Montréal est certainement une destination très prisée, Laura et moi avions finalement choisi Québec (donc l’université Laval), pensant augmenter nos chances.

Évidemment, ce choix s’est fait aussi avec d’autres paramètres. On avait tous les deux fait des recherches sur Google, sur le site d’Amiens Sociologie (pour lire le témoignage d’un étudiant qui avait fait un échange dans la même université). Je trouvais l’ambiance de la ville très sympathique (un centre-ville très européen avec une banlieue plus nord-américaine, très espacée et verdoyante). Quant à l’université, ce qui a donné envie c’est le côté « grand campus américain », avec plein d’espaces verts, de nombreuses installations et événements (l’université à sa propre équipe de football américain avec un véritable stade !). J’y reviendrais plus en détails après.

Concernant le choix des cours, ayant les mêmes intérêts, Laura et moi avions décidé de les choisir ensemble. Une très grande liste est proposée sur le site du département de sociologie. D’un commun accord, on voulait prendre des cours qui n’existait quasiment pas en France. Nous estimions que quitte à faire une partie d’étude à l’étranger, autant choisi des approches, des enseignements différents et originaux par rapport au pays d’origine ! Ainsi, comme convenu avec le DAI, il a fallu faire une liste de cinq cours. Mais attention, lors des choix, il fallait prendre en compte les horaires des cours, et la « session » (le semestre) en question ! La session « d’automne » correspond à la période « Septembre – Décembre » et d’hiver à la période « Janviers – Avril ». Je précise car c’est important de prendre en compte les termes administratifs ! En ce qui nous concerne, nous n’étions partis que pour un semestre (ça passe très vite) !

Comment tu as organisé ton départ ?

Pour l’organisation du voyage, ça se passe en plusieurs étapes ! Elles peuvent être angoissante (car il y a beaucoup d’attentes et, parfois, la peur des imprévus), mais c’est normal ! Et une fois fait, on profite grandement de cette aventure !

Tout d’abord, une fois que la paperasse destinée à la demande sont faites, il faut attendre de long mois. Mais encore une fois attention ! Il faut s’y prendre véritablement une année à l’avance ! Nous avions déposé la demande fin décembre. Nos contacts avec la DAI avaient débuté dès octobre, et la règle du « premier arrivé, premier servi » (dans le sens, ou pour augmenter ses chances, il faut déposer son dossier le plus tôt possible).  La réponse de l’université d’accueil fut en… Mai ! C’est là que commence l’organisation la plus lourde : demande de logement, billets d’avion etc… Je recommande vivement de faire un petit dossier sur son ordinateur dès le début du projet pour lister et résumer les étapes à faire dans l’année ! Cela simplifie et permet d’avoir les idées claires. Il y a beaucoup d’information à gérer et à prendre en compte. Ainsi, ne pas attendre la confirmation pour avoir parfaitement connaissance des étapes suivantes. Après la lettre d’admission de l’université, il faut en effet préparer son arrivé !

  • Le logement : Laura et moi recommandons d’aller en résidence universitaire. Nous avons payé 350$ canadiens par mois (soit environ 240€). Il est possible de trouver moins cher en location mais cela complexifie les démarches d’arrivée. De plus, en résidence universitaire, il y a de nombreux événements organisés : accueil des étudiants, soirées pour sympathiser au sein de la résidence, atelier cuisine… En plus d’être sur le campus même, c’est très convivial !

Toutefois, attention aux frais imprévus : La literie, les ustensiles de cuisines, le frigo etc… Ne sont pas compris, il faut donc prévoir un budget. D’ailleurs, les résidences de l’université organisent des « Grands dons », ce sont des événements où d’anciens résidents donnent des affaires (ustensiles, poêles, literies…). Pour le frigo, des étudiants en vendent à des prix raisonnables (avantageux pour ceux qui restent plus d’un semestre).

  • Les billets d’avions : Il ne faut pas hésiter à googler beaucoup, comparer les prix ici et là. Attention ! Il faut réserver le billet aller et retour (ils peuvent être demandé à la douane canadienne comme cela a été le cas pour Laura). Concernant les dates, il est recommandé de réserver de partir pour le canada deux semaines avant le début des cours!
  • La demande d’AVE à Il faut s’enregistrer au service d’immigration canadien. Pour une période d’un semestre cela demande peu de documents, mais au-delà de 6 mois, le dossier à compléter est plus conséquent. Attention ! Il y a aussi d’autres démarches à effectuer concernant l’assurance maladie !

Je précise qu’une fois accepté à l’université Laval, vous recevrez des mails vous résumant ce qu’il faut faire. De plus, ne jamais hésiter à solliciter le DAI !

  • Aides financières: Je me permets d’ajouter qu’il existe deux bourses qui s’appliquent aux échanges vers le Canada. Il y a la bourse à la mobilité (AMI) que le DAI verse (400€/mois) et une bourse versée par la région (Bourse Mermoz : pour un semestre, j’ai eu droit à 1.700 €). Elles se cumulent avec la bourse du Crous. Mais attention ! Ces deux bourses ne sont généralement versées qu’à la fin du premier semestre !

Comment s’est passé ton premier cours ?

  • Le français québécois

Une fois arrivé à l’université, les démarches administratives sont rapides. Il faut confirmer son inscription en allant au bureau du registraire avec les documents nécessaires (la lettre d’admission, papier confirmant le choix des cours et validé par la personne s’occupant des échanges à Laval etc…). Officiellement inscrit, il n’y a plus qu’à se présenter aux cours !

Plongé dans le bain, on prend vite conscience de certaines différences avec la France. Et la première, c’est la langue ! Bien qu’au Québec, ils parlent français, cela reste une autre forme de français ! Très vite, Laura et moi étions un peu perturbé par l’usage de certains mots, les manières d’aborder, la formulation des phrases etc… Il y a besoin d’une période d’adaptation malgré que ce soit la même langue ! Mais cela va très vite et rapidement, on se surprend à avoir les mêmes intonations, à utiliser des mots typiquement québécois !

  • Suivre des cours canadiens

Les cours marquent aussi un changement de culture. Le Québec fait parti du Canada qui est un pays anglosaxon ! De ce fait, le rapport étudiant-professeur n’est pas le même ! Ni la méthode d’enseignement ! Ainsi, contrairement à la France où l’on fourni un cours magistral complété par des lectures, il faut beaucoup d’investissement personnel car ce sont les étudiants qui font le cours ! Les enseignants fournissent un corpus de texte à lire et à travailler et pendant le cours, l’enseignant complète et la classe échange dessus sous forme de débat. Le rapport avec les professeurs est très différent. Les échanges se font sous le tutoiement et l’enseignant se place quasiment au même niveau que les étudiants (il est ici pour échanger). C’est une autre philosophe qui peut être déroutante ! Les cours durent trois heures (avec une heure de débat environ, selon les enseignants).

Avec Laura, nous avions trois jours de cours (le mardi, le mercredi et le jeudi), dont une qui cumulait trois cours différents (soit 9 heures dans la journée). Bien que cela nous offrait un « weekend » allant du vendredi au lundi, il faut compter au minimum deux à trois bonnes journées de travail « à la maison ». Bien organisé, il y a du temps libre pour découvrir la ville, la région et le pays (mon amie et moi avions pu découvrir des parcs naturels, Montréal, Toronto…) !

  • Les difficultés

Il y a évidemment des difficultés qui peuvent survenir sont, je dirais… D’ordre culturel ! Les travaux à rendre sont bien plus libre qu’en France. Et non habitué à cet excès de liberté, on peut se sentir perdu. Comme je l’ai dit plus haut, les cours se font surtout sur la responsabilité de l’étudiant. Aucun enseignant ne vérifie si on a bien lu les textes, si on fait le travail nécessaire ! C’est une autonomie totale ! Bien sûr, les enseignants restent toujours disponibles pour répondre aux questions ! L’autre difficulté rencontré, c’est d’avoir des amis dans les cours. Choisissant les enseignements à la carte, il est rare de retrouver les mêmes personnes dans les cours choisi ! Il faut donc être assez social ! Mais, après tout, lors d’un échange, on rencontre beaucoup de monde et très facilement ! De ce coté-là, il n’y a finalement pas trop de soucis à se faire ! Enfin, le système de notation est assez compliqué à comprendre. Les notes vont de E (Echec) à A+ (l’équivalent du 20/20). Cela peut sembler être confus pour un étudiant français.

Tu pourrais nous décrire brièvement ton quotidien ?

  • La vie en résidence

Alors, une fois installé dans mon « quotidien », généralement, je passais ma journée du lundi et du mardi à travailler dans ma chambre étudiante pour les préparer les cours de la semaine. Ce n’était pas facile de réussir à le faire en deux jours mais au moins, ça permettait de dégager du temps libre pour les activités. Je passais ensuite les trois autres jours à aller aux cours et à compléter mon travail si c’était nécessaire. En dehors des cours, je passais beaucoup de temps le soir, à l’heure du diner, avec les amis que je me suis fait. Essentiellement des français (mais il y avait aussi d’autres nationalités : belge, danois, allemand, mexicain…) on échangeait sur nos impressions, nos interrogations etc… Dans les résidences universitaires, ce sont avant tout des étudiants étrangers, il n’y a quasiment pas de canadien ! Dans les résidences, il y a aussi des salles de détente avec des tables de ping pong, babyfoot etc… Pratique pour sympathiser aussi !

  • La vie au campus

De plus être dans un grand campus comme celui de l’université Laval (60.000 étudiants !) cela a l’avantage d’avoir sur les lieux mêmes de nombreuses activités possibles (et gratuites !). L’université est dotée de grandes installations sportives accessible aux étudiants (patinoire, salle de sport, piscine…) mais aussi pour des matchs (régulièrement, il y a des rencontres avec les équipes universitaires du pays). J’ai personnellement assisté a un match de football américain entre l’université de Laval et de Sherbrooke !

  • Activités organisées

Au-delà des activités disponibles pour les étudiants, l’université organise aussi des activités dédiées aux étudiants étrangers pour faire découvrir la région autour de la ville de Québec : sortie au parc national de la Jacques-Cartier, visite guidée de la ville, voir un match de Hockey (LE sport national) etc… D’ailleurs, lorsqu’on arrive en tant qu’étudiant étranger, on doit assister à une conférence obligatoire offrant une multitude de recommandations et d’informations importante sur l’enseignement universitaire au Canada (qui se termine par un repas avec les autres étudiants étrangers, ce qui est une très bonne occasion pour sympathiser avec beaucoup de monde !). Les diverses rencontres sont l’occasion de pratiquer les langues étrangères ! Bien que la majorité parlent bien le français, cela fait toujours plaisir de parler d’autres langues. Il m’est arrivé d’avoir une conversation commençant en anglais, continuant en français puis finissant en… espagnol !

  • La culture québécoise

Si vous aimez le fromage ou la baguette de pain… Préparez vous à dire adieu à vos aliments favoris ! Au Canada, les deux sont très cher et le goût laissera tout français sceptique ! Mais après tout, aller à l’étranger c’est aussi manger autrement ! Au début ça peut être difficile de s’habituer à de nouvelles habitudes alimentaires. La nourriture canadienne est globalement plus épicée qu’en Europe (et si vous pensez aller au Macdo, ne soyez pas surpris qu’avec votre hamburger, on vous propose une… Poutine !). La poutine, c’est le plat typique québécois, et c’est le passage obligé pour l’étranger (elle est composée de frites, d’une sauce « brune » et de fromage proche de la mozzarella) ! Visuellement pas très attirant, mais ça reste très bon ! Plus sérieusement, la cuisine canadienne est très proche de la cuisine américaine : épicée et très « sucré/salé ». D’ailleurs, comme pour le reste, attention aux mots utilisés. Le vocabulaire varie beaucoup du français de France. Ne dite plus « citron vert » mais « lime », « chips » mais « croustille » …

Concernant le rythme de vie, il n’est pas en soi très différent de la France, à quelques exceptions près ! Contrairement à la France, le Québec ne tourne pas au ralenti le dimanche ! Beaucoup de commerce et d’activités sont ouvertes le dimanche ! Cela peut paraitre étrange, mais je me souviens qu’au début, cette « non coupure » me faisait perdre l’idée de changement de semaine !

Autre particularité auquel il faut faire attention, c’est les prix ! Les prix affichés sont les prix hors taxes (des applications existent pour calculer le prix final) ! Et dans les restaurants, en plus des taxes, il faut prendre en compte les « tips », c’est-à-dire les pourboires (contrairement à la France, ce n’est pas une option !). Là encore, les applications peuvent aider à anticiper ces coûts, généralement, un pourboire se comprend entre 15-20% (et attention, quand on est français, on passe souvent pour des « radins », n’ayant pas le réflexe de le faire… Il arrive souvent que le serveur rappel aux français qu’il faut donner un pourboire ce qui peut paraitre impoli pour nous).

  • Voyager, visiter

Pendant le temps libre, je le recommande, il faut en profiter un maximum ! Le temps passe vite et le Canada est un grand et beau pays ! Il est très facile de louer une voiture à un prix très bas (l’euro sur le dollar canadien aide beaucoup). D’ailleurs, l’essence ne coûte quasiment rien (il se chiffre en centime de litre !). C’est le moyen de transport à privilégier car il est le plus accessible, avec le bus. J’ai pu visiter Montréal, Ottawa, Toronto… Des parcs nationaux comme celui d’Algonquin, de la Jacques-Cartier ; les chutes de Montmorency, du Niagara ; l’île d’Orléans etc… Ce sont des souvenirs formidables ! Dans la ville de Québec, il y a déjà beaucoup de choses à découvrir aussi ! Il ne faut pas hésiter à parler aux autres, à préparer des sorties en groupe pour réduire les coûts. C’est très facile de voyager à très bas coût au Canada, surtout quand on divise à plusieurs la note ! Mais, attention, le Canada est immense ! Entre Québec et Montréal, il y a plus de 200km, et pour Toronto, c’est 800 !

Tu as transmis plusieurs photos. Tu pourrais nous dire quel(s) souvenir(s) elles t’évoquent ?

Ce sont les photos du campus. Elles me rappellent l’étonnement. J’étais impressionné par la taille du campus universitaire (2km sur 2km !). Les espaces verts important entre les bâtiments et la taille de ces derniers changeant beaucoup de ce que l’on connait en France.

 

 

 

 

La troisième montre aussi que le Canada… C’est un pays froid. En parant du Québec fin décembre, il faisait -27°c avec ressenti -40°c (très important de regarder le ressenti !).

Ce sont les jolies marmottes qui se baladent dans le campus ! Je voyais les mêmes tous les matins, avec des écureuils ! Cette photo me rappel à quel point c’était agréable de les croiser régulièrement !

Ces photos montrent les activités sur le campus : la première montre un match de football américain et la deuxième un concert de l’orchestre de l’université. Il y avait tellement de chose à faire, ne serait-ce que sur le campus !

C’est le « vieux Québec », le quartier construit par les français à l’époque de la Nouvelle France. Quand on y va, on se croirait presque en Bretagne ! C’est assez surprenant quand on sait qu’on est en Amérique du nord !

Chose indispensable à faire quand on est au Canada, c’est aller voir un match de hockey ! L’ambiance est sans équivalent en France ! De plus, il y a un important stade à Québec dédié à ce sport !

 

 

 

 

Je ne savais pas vraiment ce que c’était auparavant, mais depuis que j’ai gouté la poutine, j’ai envie d’en manger souvent ! Aller au Québec, c’est aussi découvrir de nouvelles habitudes alimentaires (même si je ne recommande pas trop la poutine régulièrement !).

 

Il y aurait tellement de choses à montrer, alors je me contente de laisser parler ce montage ! On y voit un résumé rapide de mon échange, mes rencontres, mes visites… Que de bons souvenirs !

Qu’est-ce que tu as envie de dire aux étudiants de sociologie qui hésitent à partir ?

J’aurai tellement de chose à dire ! Moi aussi, avant j’hésitais. J’avais à la fois peur de faire un grand voyage, et de quitter un peu mon quotidien. Mais une fois que l’on dépasse ça, et que l’on fait les démarches, c’est autre chose ! J’avais du mal à croire les personnes qui revenait d’échange quand elles disaient « on voit les choses autrement, on est plus la même personne etc… ». Maintenant je comprends !

Il faut absolument profiter de l’occasion qui est offerte par les programmes d’échange universitaire ! C’est vraiment formidable ! J’ai appris beaucoup de chose. Déjà, j’ai découvert de nouvelles approches sociologiques et anthropologiques, ce qui est, en soi, important pour son cursus. J’ai aussi découvert de nouveaux débouchés possibles en tant qu’étudiant en sociologie (ça ouvre des perspectives de voyager). Puis, il y a aussi toutes ces rencontres qui m’ont fait beaucoup réfléchir. J’ai réellement saisi l’importance des langues étrangères (j’ai dû jouer de mes connaissances en anglais mais aussi en espagnol). J’ai désormais des amis un peu partout dans le monde (Mexique, Espagne, Allemagne… Et bien sûr, au Canada !). Je pourrais continuer longtemps à développer ce que ça apporte. Et peut-être que je n’ai pas encore pris conscience de la totalité des apports. Mais une chose est sure, un échange universitaire apporte toujours du positif ! Je n’ai pas de doutes dessus !

Nous contacter 

Pour ceux que j’ai convaincus, n’hésitez pas à me contacter ! Je me ferais un plaisir d’aider, de donner des renseignements, de rassurer ou de parler de mon aventure autour d’un verre ! Voici mon mail : gaetan.dehaene@gmail.com

Vous pouvez aussi contacter mon amie Laura :  laura.dealmeida@ntymail.com

 

Gaëtan a témoigné de son expérience aux étudiant.es de L1, L2 et L3. Découvrez sa présentation (ppt): Gaetan – Laval