L’IDHE.S recrute un ingénieur d’études à temps partiel (quotité : 50%) sur son site de Nanterre

https://idhes.parisnanterre.fr/actualites/appel-a-canditatures-ingenieur-d-etudes-860264.kjsp?RH=comp_idhesem

L’IDHE.S recrute un ingénieur d’études à temps partiel (quotité : 50%) sur son site de Nanterre.

Date(s)

du 10 septembre 2018 au 1 octobre 2018

En lien avec une recherche intitulée « Emploi discontinu et indemnisation du chômage : quels usages des contrats courts ? » dans le cadre d’une convention avec la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (DARES) du ministère du travail, et en partenariat avec le Centre d’Études du Travail et de l’Emploi (CEET-CNAM), l’IDHE.S recrute un ingénieur d’études à temps partiel (quotité : 50%) sur son site de Nanterre. En étroite collaboration avec Mathieu Grégoire et Claire Vivés, les responsables de la recherche, la personne recrutée participera à la recherche et à la rédaction du rapport.

Niveau requis
Peuvent présenter leur candidature : les titulaires d’une licence en économie, sociologie ou sciences sociales.

Qualités requises
La personne retenue devra avoir de bonnes qualités rédactionnelles, une bonne maîtrise des méthodes de recherche en sciences sociales. En particulier, elle sera amenée à organiser et à effectuer une campagne d’entretiens sociologiques.

Durée du contrat

Le contrat proposé est un contrat à temps partiel d’une durée de 8 mois à partir du 1er novembre 2018.
Il implique une présence à l’IDHE.S Nanterre durant toute la période du contrat. La rémunération prévue correspond à la grille des « Ingénieurs d’études en production, traitement, analyse de données et enquêtes – D2A41 » BAP D soit environ 900 euros net pour un mi-temps. https://data.enseignementsup-recherche.gouv.fr/pages/fiche_emploi_type_referens_iii_itrf/?refine.referens_id=D2A41#top

Présentation de la recherche

La convention porte sur les usages des CDD de moins d’un mois en lien (ou non) avec les règles de l’assurance chômage relatives à « l’activité réduite ».

Si la proportion d’emploi à CDD a peu évolué dans les dernières années, on observe en revanche que ceux-ci sont de plus en plus courts : le nombre de CDD de moins d’un mois a connu un essor très important dans les dernières années. Depuis 2000, le nombre d’embauches en CDD de moins d’un mois a progressé de 161 % et celui en intérim de 32 % alors que sur la même période, le nombre d’embauches en CDI ou CDD de plus d’un mois n’a progressé que de 15%. Selon une hypothèse largement reprise, cette augmentation des contrats courts serait favorisée par des stratégies opportunistes des employeurs, comme des salariés, visant à maximiser le recours à l’assurance chômage tout en minimisant les durées d’emploi et les coûts salariaux. La solvabilisation par l’indemnisation chômage de ces situations d’emploi fragmenté aboutirait, d’un point de vue individuel, à un maintien durable dans une alternance emploi-chômage et, d’un point de vue collectif, à la croissance du nombre de ces salariés précaires ainsi qu’à une fuite en avant des dépenses de l’assurance chômage.

La présente recherche vise à tester cette hypothèse sociologiquement. Elle comprend pour cela plusieurs volets :
– un cadrage quantitatif visant à compléter les connaissances actuelles sur les trajectoires d’emploi et de chômage des salariés ayant eu un ou plusieurs contrats de courte durée ainsi que sur les entreprises qui les emploient ;
– un cadrage qualitatif appuyé sur deux journées d’études permettant d’interroger le caractère spécifique ou non de l’usage de contrats courts dans les secteurs qui y ont le plus recours ;
– une analyse de terrain centrée sur des salariés/chômeurs ayant eu un ou plusieurs contrats courts visant à mieux éclairer les pratiques objectives mais aussi le vécu subjectif associé d’une part à ces emplois courts et/ou fragmentés et d’autre part aux périodes de chômage interstitielles entre ces contrats ;
– une étude des usages des employeurs par le prisme indirect d’une analyse des négociations de branche relatives à l’usage des contrats courts prévues par la convention d’assurance chômage de février 2018.
La personne recrutée sera amenée à travailler la partie « analyse de terrain » dont l’objectif est de partir des expériences singulières de l’emploi et du chômage d’un point de vue objectif (quelles sont les pratiques ?) et d’un point de vue subjectif (quel est le « vécu » associé à ces situations ? quelles sont les aspirations de ces salariés ? quelle est leur appréciation, positive ou négative, de leur situation ?).

Les enquêtes porteront sur trois territoires : les Alpes-Maritimes, le Val d’Oise et la Somme. Certains secteurs seront plus particulièrement ciblés : le secteur de l’hébergement médico-social (en particulier les maisons de retraite), le secteur de l’hôtellerie restauration le secteur du transport (en particulier le déménagement et le secteur de l’agroalimentaire). La personne recrutée devra prendre en charge une partie de la campagne d’entretiens dans la Somme ou dans le Val d’Oise.

Présentation du laboratoire

L’IDHE.S, Institutions et Dynamiques Historiques de l’Economie et de la Société, est une Unité Mixte de Recherche (UMR 8533) créée en 1997 entre le CNRS et des partenaires universitaires, en regroupant les apports de l’Institut d’Histoire Économique et Sociale (IHES) fondé par Ernest Labrousse, du Centre d’Étude des Croissances fondé Maurice Lévy-Leboyer et ceux du GDR « Institutions Emploi et Politiques Économiques » fondé par Robert Salais.

Depuis, l’IDHE.S a intégré des sociologues venant de différents horizons, ce qui en a fait un laboratoire véritablement interdisciplinaire. L’arrivée en janvier 2011 du Laboratoire Georges Friedmann (LGF) de Paris Panthéon-Sorbonne et celle du Laboratoire d’Histoire Économique, Sociale et des Techniques (LHEST) de l’Université d’Évry-Val d’Essonne en janvier 2013 ont complété cette dynamique. L’IDHE.S compte aujourd’hui 60 membres permanents et 100 doctorants.

Le projet scientifique de l’IDHE.S se concentre sur la dynamique historique des institutions de l’économie. Il mobilise les quatre disciplines que sont le droit, l’économie, l’histoire et la sociologie.

Modalités de soumission de la candidature

Les candidats doivent adresser une lettre de motivation accompagnée d’un curriculum vitae avant le 1er octobre 2018 sous forme électronique à Mathieu Grégoire et Claire Vivés : mgregoire@parisnanterre.fr ; claire.vives@lecnam.net.

Offre de stage ou de service civique à l’EPI (Amiens)

L’association EPI, centre de ressources diversités et migrations en Hauts-de-France, est à la recherche d’un-e stagiaire ou d’un-e service civique durant plusieurs mois à compter du 10 septembre 2018. La proposition (durée, temps de travail) sera adaptée en fonction du profil et de la formation de l’étudiant-e intéressé-e, ainsi que les propositions de mission.
L’autonomie et l’intérêt pour les champs d’intervention de l’EPI (migrations, politiques publiques, travail social) sont recherchés.

Contact :

Soizic Cayer

      Consultez notre site internet et notre page Facebook

      Parcourez le site internet de ressources d’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale 

L’Observatoire régional de la vie associative recrute un.e chargé.e de mission, technicien.ne d’enquête et animateur.trice de réseau en CDI (Lille)

L’Observatoire régional de la vie associative recrute un.e chargé.e de mission, technicien.ne d’enquête et animateur.trice de réseau en CDI. Poste basé à Lille avec déplacements en région. Candidatures à envoyer avant le 28 septembre.

Recrutement d’un.e chargé.e de mission

Profil de poste

L’observatoire Régional de la Vie Associative (ORVA) répond à un axe fort à l’échelon national et à un besoin d’observation pour favoriser les décisions publiques prises à l’égard des structures associatives, partant du principe que nous ne pouvons agir correctement que sur ce que nous connaissons bien.

 En Nord-Pas-de-Calais Picardie, de nombreuses expériences locales se sont développées entre 2007 et 2013 : Amiens, Dunkerque, Boulogne, la Métropole Européenne de Lille, et ont permis d’obtenir un nombre conséquent de données dont nous ne disposions pas jusqu’alors. Cet enrichissement en termes de connaissances a favorisé grandement le dialogue avec les acteurs publics locaux pour consolider les politiques d’accompagnement de la vie associative.

En 2014 une étape a été franchie avec la mise en place d’un Observatoire Régional de la Vie Associative, qui vise à susciter une synergie entre les initiatives locales et ajouter une cohérence plus forte entre les différentes démarches. Depuis deux années maintenant cet outil progresse grâce à l’énergie des porteurs de ce projet : les représentants des Points d’Information la Vie Associative (PIVA) ainsi que les représentants du Mouvement associatif.

En tous ce sont 14 structures (têtes de réseau sectorielles et territoriales) qui collectivement se sont emparées de cette question, aux côtés des institutions publiques et des centres de recherches des universités du territoire régional.

En 2016, l’ORVA a entamé son élargissement à la région Hauts de France.

L’ORVA recrute un.e chargé.e de mission, technicien.ne d’enquête et animateur.trice de réseau

 

Missions

Le.la chargé.e de mission

– Coordonne :

  • la réalisation d’enquêtes,
  • la production du questionnaire ou de l’outil d’enquête, diffusion,
  • le traitement des résultats, analyse, mise en forme et diffusion,

– Représente l’ORVA auprès des collectivités territoriales et de partenaires institutionnels,

– Assure le lien avec les associations membres de l’ORVA,

– Entretient des bonnes conditions de travail avec les partenaires.

 

Compétences, aptitudes et qualifications :

Il.elle a des compétences

– techniques qui lui permettent de construire des outils d’observation (enquêtes),

– relationnelles qui lui permettent d’animer un réseau.

Il.elle a également :

– une bonne connaissance du monde associatif et du secteur de l’ESS, de leurs réalités et des règles qui les gèrent,

– connaissance des réalités associatives sur le territoire Hauts de France,

– la maîtrise des sciences de l’observation et de ses outils,

– connaissance des acteurs de l’observation socio-économique,

– de bonnes capacités d’écoute, d’analyse, de dialogue, un bon sens relationnel,

– une bonne aptitude rédactionnelle et goût pour la communication.

Le.la  chargé.e de mission agit dans le cadre des orientations fixées par le CA et sous l’autorité du bureau.

Il.elle est force de proposition auprès du CA ; il.elle devra être animateur et développeur de projets, en préservant l’autonomie du projet associatif.

Une expérience professionnelle dans le secteur associatif serait appréciée.

Diplôme niveau I dans les domaines de l’ingénierie et management de projet, travail social, sciences économiques, politiques ou humaines, gestion, aménagement du territoire… »

 

Conditions d’embauche

Poste en CDI

Horaires : 35h /semaine

Poste à pourvoir à compter du 1er novembre 2018

Salaire : à préciser selon grille CCNA en vigueur et expérience – à partir de 1850 € brut / mois pour 35 h/sem.

Poste basé à Lille, avec des déplacements en région.

 

Candidature à envoyer : avant le 28 septembre 2018

Uniquement par voie électronique à  info@orva.fr

Contenu : CV + lettre de motivation

Nom des fichiers joints : CV NOM Prenom.pdf   et     LM NOM Prenom.pdf

A l’attention de Mme Ginette Verbrugghe & Mr Michel Genty

Co Présidents du Conseil d’administration de l’ORVA

c/o MRES | 23 rue Gosselet | 59000 LILLE

Emploi / Chargé d’étude / recherche criminologique (master 2 ou Doctorat Sciences sociales, Science politique, Criminologie)

https://www.fonction-publique.gouv.fr/biep?idOffre=132753&idOrigine=&LCID=1036&offerReference=2018-132753

Informations générales

Organisme de rattachement

Premier Ministre
Référence de l’offre

2018-132753
Localisation

Europe, France, Ile-de-France, Paris (75)
Date de fin de publication

19/10/2018

Description du poste

Catégorie

A
Statut du poste

Vacant
Nature du poste recherché

Ouvert aux contractuels
Intitulé du poste

Chargé d’étude / recherche criminologique (F/H)
Descriptif de l’employeur

Ecole Militaire
Place Joffre, 75007 Paris

L’Institut National des Hautes Etudes de la Sécurité et de la Justice (INHESJ) est un Etablissement Public Administratif placé sous la tutelle des services du Premier ministre. Il est composé d’environ 90 agents, fonctionnaires issus de différents ministères et contractuels.
Il intervient dans les domaines de la formation, des études, de la recherche, de la veille et de l’analyse stratégique en matière de sécurité intérieure, sanitaire, environnementale, économique et de la justice.
Au sein de l’INHESJ, l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) est chargé d’étudier les évolutions statistiques de l’ensemble du processus pénal ainsi que les caractéristiques des mis en cause et des victimes. Il réalise et publie, à ce titre, des études permettant d’éclairer le débat public et d’améliorer les connaissances sur les phénomènes criminels, leurs ressorts et leurs principales caractéristiques.
Placé sous la responsabilité de Christophe SOULLEZ, universitaire, l’ONDRP compte actuellement 12 agents, titulaires de la fonction publique civile, agents contractuels, vacataires et stagiaires.

Les activités principales de l’ONDRP sont notamment :
• Recueillir et exploiter les données statistiques relatives à la délinquance et aux sanctions pénales en collaboration avec l’ensemble des services producteurs de données, publics ou privés.

Descriptif de l’employeur (suite)

• Assurer une fonction de veille sur les phénomènes criminels et organiser la communication à l’ensemble des citoyens et organismes concernés par le biais de publications diverses à visée pédagogique
• Produire des travaux d’analyse et de recherche dans les thématiques couvertes par l’ONDRP en adoptant une méthode de travail appropriée et rigoureuse en ligne avec les standards académiques.
• Intégrer l’ONDRP dans les réseaux de recherche internationaux
Les partenaires principaux de l’ONDRP sont l’INSEE, institut avec lequel l’Observatoire réalise une enquête annuelle de victimation « Cadre de vie et sécurité » et les ministères de l’Intérieur et de la Justice (principaux fournisseurs de statistiques administratives relatives à la criminalité et la délinquance).
Les autres partenaires sont nombreux et varient selon les études : Direction générale des douanes et des droits indirects, Observatoire national de la délinquance dans les transports (ONDT), Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET), Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR), Fédération française de football (FFF), Eurostat, Centre international pour la prévention de la criminalité (CIPC, Canada), offices centraux de police judiciaire, préfecture de police, etc.

Pour de plus amples informations Cf fiche de poste jointe.

Descriptif du poste

Le recrutement d’un chargé d’études/recherches dans le domaine de la délinquance et de la criminologie s’inscrit dans le développement au sein de l’ONDRP de travaux d’analyse et de recherches sur les caractéristiques des phénomènes de délinquance et de la criminalité en France. Il vise à compléter l’approche statistique développée depuis 2004 par l’ONDRP.
En collaboration avec l’équipe, le candidat retenu sera en charge des missions suivantes :
– Réaliser des études/recherches dans le domaine de la délinquance et de la criminologie
– Assurer une veille de recherche dans ces domaines
– Rédaction d’articles dans des revues scientifiques et dans les collections de l’ONDRP
– Participer à la concertation permanente avec les partenaires
– Développer les relations avec les chercheurs et les partenaires institutionnels
– Représentation du département au cours de différentes réunions internes
– Fortes capacités rédactionnelles et d’analyse
– Connaissances dans les domaines de la délinquance et des politiques publiques de sécurité
– Connaissance des principales théories criminologiques (facteurs de la délinquance)
– Connaissances des statistiques appliquées (analyses uni- bi- et multivariées et techniques de régression) et des concepts théoriques sous-jacents
Maitrise des logiciels de traitement statistique et de modélisation courants (SAS, SPSS, SPAD, R, …)
Goût du travail en équipe
Autonomie et esprit d’initiative
– Capacités d’échanges avec des interlocuteurs variés
– Sens des priorités et de l’organisation (planification du travail, suivi simultané de plusieurs projets)
– Maitrise écrite et orale de l’anglais indispensable
– Espagnol apprécié
Description du profil recherché

Le (la) candidat(e) sera idéalement issu(e) de formation universitaire de niveau Master 2 ou Doctorat en Criminologie, Sciences sociales ou Sciences politiques avec une composante sérieuse en méthodes quantitatives, statistiques ou Econométrie.