Bourse doctorale et postdoc en études d’innovations et de transitions, LISIS (Noisy)

Le Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (LISIS) est heureux de pouvoir recruter un.e doctorant.e en études d’innovations et de transitions, sur le thème de la déstabilisation et du démantèlement de systèmes socio-techniques. Le financement de 36 mois en région parisienne s’inscrit dans le cadre du projet WAYS-OUT, sous la direction scientifique de Dr Bruno Turnheim.
La déstabilisation des systèmes établis est un front de recherche émergent dans le cadre des études de transitions socio-techniques, en lien direct avec des questions sociétales et de politiques publiques. L’accélération des transitions bas-carbone requiert, en outre du déploiement de solutions et de pratiques alternatives, de s’atteler au verrouillage et à l’inertie des systèmes et acteurs établis qui ont tendance à résister, à ralentir et à empêcher des efforts de transition. L’objectif principal du projet WAYS-OUT est de développer des connaissances systématiques et interdisciplinaires sur les phénomènes de déstabilisation et d’offrir un éclairage en vue de soutenir des chemins de transition plus ambitieux et faisables. La stratégie de recherche s’appuie sur le développement et la comparaison de cas d’études dans des contextes empiriques variés (différents secteurs, pays, et périodes historiques). WAYS-OUT contribue aux efforts de recherche visant à anticiper les déstabilisation issues de chemins de la décarbonation de divers secteurs et à explorer la possibilité de formes d’accompagnement défis liés auxdits processus de déstabilisation.

Dans ce contexte, nous recrutons un.e doctorant.e dans le domaine des études d’innovations et de transitions. La thèse portera sur les sources et mécanismes de déstabilisation des systèmes socio-techniques établis dans des contextes régionaux spécifiques. La recherche s’appuiera principalement sur une stratégie d’étude de cas longitudinale, tout en explorant la variété d’opportunités de transformations possibles au niveau régional. Le travail empirique portera sur l’analyse de dynamiques socio-techniques historiques et contemporaines dans un des secteurs suivants :

  • industrie navale et/ou villes portuaires dans différentes régions européennes
  • la production et la consommation de viande dans différents pays européens
  • le transport transfrontalier de passagers en Europe (rail et vols longue distance)

Plus d’information: http://umr-lisis.fr/funded-phd-position-in-transitions-studies-and-industry-destabilisation-lisis-paris-france/
***************Le Laboratoire Interdisciplinaire Sciences Innovations Sociétés (LISIS) est heureux de pouvoir recruter un.e postdoc en études d’innovations et de transitions, sur le thème de la déstabilisation et du démantèlement de systèmes socio-techniques. Le poste de 18 mois en région parisienne s’inscrit dans le cadre du projet WAYS-OUT, sous la direction scientifique de Dr Bruno Turnheim.

La déstabilisation des systèmes établis est un front de recherche émergent dans le cadre des études de transitions socio-techniques, en lien direct avec des questions sociétales et de politiques publiques. L’accélération des transitions bas-carbone requiert, en outre du déploiement de solutions et de pratiques alternatives, de s’atteler au verrouillage et à l’inertie des systèmes et acteurs établis qui ont tendance à résister, à ralentir et à empêcher des efforts de transition. L’objectif principal du projet WAYS-OUT est de développer des connaissances systématiques et interdisciplinaires sur les phénomènes de déstabilisation et d’offrir un éclairage en vue de soutenir des chemins de transition plus ambitieux et faisables. La stratégie de recherche s’appuie sur le développement et la comparaison de cas d’études dans des contextes empiriques variés (différents secteurs, pays, et périodes historiques). WAYS-OUT contribue aux efforts de recherche visant à anticiper les déstabilisation issues de chemins de la décarbonation de divers secteurs et à explorer la possibilité de formes d’accompagnement défis liés auxdits processus de déstabilisation.

Dans ce contexte, nous recrutons un.e postdoc dans le domaine des études d’innovations et de transitions. La recherche portera sur les sources et mécanismes de déstabilisation des systèmes socio-techniques établis dans des contextes régionaux spécifiques. La recherche s’appuiera principalement sur l’analyse et al comparaison de cas d’étude qualitatifs, et l’analyse de chemins et motifs de transition. Le travail empirique portera sur l’analyse de dynamiques socio-techniques historiques et contemporaines dans un des secteurs suivants :

  • industrie navale et/ou villes portuaires dans différentes régions européennes
  • la production et la consommation de viande dans différents pays européens
  • la transformation d’anciennes régions charbonnières dans différents pays européens
  • le transport transfrontalier de passagers en Europe (rail et vols longue distance)

Plus d’information: http://umr-lisis.fr/postdoc-position-in-transitions-studies-and-industry-destabilisation-lisis-paris-france/

Motion de la section 19 du CNU au sujet de la LPPR et de la réforme des retraites (fév. 2020)

Cette année encore, la section 19 du CNU a qualifié plus de 200 candidates et candidats de très haut niveau aux fonctions de maître·sse de conférences. Une minorité aura un poste statutaire dans l’enseignement supérieur et la recherche. Pourtant, on sait qu’il manque au moins 230 postes en sociologie et démographie pour que nos formations puissent proposer aux étudiant·es un encadrement assuré par des équipes stables qui ne soient pas minées par la précarité et le sous-effectif. Les dossiers que nous avons examinés témoignent de la prégnance du travail précaire dans nos universités et de la précarisation des trajectoires professionnelles : empilement des années de post-doctorat, prolifération de contrats d’enseignement à durée déterminée impliquant des centaines d’heures d’enseignement sans possibilité de valoriser la thèse, omniprésence des heures de vacation – dont le niveau de rémunération est passé en-dessous du SMIC et qui sont souvent payées avec beaucoup de retard. Il ne fait aucun doute que la multiplication des contrats précaires prévue dans les rapports préparatoires à la LPPR aggravera encore cet état de fait. Dans ce contexte, la réforme des retraites, qui indexe le niveau des pensions à l’ensemble de la carrière, conduira des générations entières déjà précarisées au cours de leur vie active à une situation de pauvreté.

Les membres de la 19e section du CNU sont fermement opposé·es aux orientations portées par les trois rapports préparatoires au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), conçus sans prise en compte des avis pourtant clairement exprimés de la communauté scientifique. S’ils partent de constats déjà établis par les chercheur·es et enseignant·es-chercheur·es (faible niveau de rémunération par rapport à la moyenne européenne, insuffisance du nombre de postes, effets pervers du mode de financement par projet, insuffisance de l’effort national consenti à la recherche, etc.), ces rapports proposent des réponses totalement désajustées et inacceptables.

Une précarisation croissante des personnels de l’ESR

Création de nouveaux contrats précaires, accès de plus en plus tardif et de plus en plus difficile à un emploi pérenne, remise en cause de la référence aux 192 HTD, modulation de service obligatoire, fin du paiement des heures complémentaires… si elles sont mises en œuvre, les préconisations formulées dans ces rapports ne feront qu’accentuer une dégradation des conditions de vie et de travail, éprouvée depuis déjà plusieurs années dans les universités et les équipes de recherche et redoublée par le démantèlement concomitant de l’assurance-chômage, de la sécurité sociale et des services publics. Les efforts annoncés de revalorisation des rémunérations, quand bien même ils seraient effectifs, ne répondent pas aux besoins criants de postes statutaires nombreux.

Une atteinte aux libertés académiques

Les réformes annoncées porteront également gravement atteinte à des libertés académiques fondamentales – notamment la détermination scientifique des agendas de recherche, l’évaluation nationale et par les pairs des productions de la recherche et de l’avancement. Au prétexte qu’elle entraverait les politiques scientifiques des universités, l’actuelle procédure de qualification est ainsi remise en question par la multiplication des voies de contournement des concours. Mise en œuvre par une majorité de pairs élu·es dont le mandat est renouvelé tous les quatre ans, elle garantit un haut niveau de compétences scientifiques et pédagogiques ainsi qu’une égalité de traitement de tou·tes les collègues, quels que soient leur établissement et leur laboratoire.

Les rapports préparatoires à la LPPR préconisent enfin une intensification sans précédent de l’encadrement politique de la recherche, concentrant les moyens sur des sujets jugés prioritaires par le gouvernement du moment.

Et toujours plus de financement sur projet

Enfin, ces rapports entretiennent une vision de la recherche mise en œuvre depuis plus de 20 ans et dont les acteurs de l’ESR ont pu mesurer les effets délétères par exemple en Grande-Bretagne, en Suisse ou encore en Espagne : standardisation et morcellement inutile des publications, plagiat, sélection des objets, des résultats et des méthodologies de recherche permettant d’accéder aux revues académiques les mieux indexées, assèchement de certains domaines de recherche, diminution du temps consacré à la recherche au bénéfice de celui consacré à l’ingénierie et au management de la recherche, renforcement des inégalités entre hommes et femmes, augmentation exponentielle de la souffrance au travail… Les textes proposent pourtant de renforcer la logique de financement sur projet en concentrant les moyens sur des institutions dont le fonctionnement échappe à la communauté universitaire (renforcement de la place de l’ANR dans la gestion de l’ensemble des appels à projet nationaux, repérage d’universités à recherche intensive, création de bonus performance). Cette logique serait même étendue à la structuration des équipes de recherche avec la création de « CDI de projet » de 6 ans maximum et l’extension de dispositions d’exception engendrant des collectifs de recherche de plus en plus précarisés (tenure tracks et chaires d’excellence junior/senior) et contournant les concours de recrutements nationaux (assurés par des instances collégiales, donnant lieu à des emplois stables et indépendants).

Très loin de faire de l’ESR français un monde professionnel attractif nationalement et internationalement, l’ensemble de ces dispositions est une invitation pour nos jeunes collègues à le quitter. Nous ne pouvons nous y résigner. C’est pourquoi nous rejoignons la mobilisation croissante dans l’ESR et appelons l’ensemble des collègues à faire de même.

Nous exigeons :

  • le retrait du projet de loi sur les retraites ;
  • l’abandon des mesures législatives et réglementaires mettant en œuvre les préconisations des rapports préparatoires à la LPPR ;
  • que soient pris en compte les positions et projets défendus par nos instances représentatives et nos associations professionnelles (CP-CNU, CPCN, AFS, ASES) ;
  • la réaffectation des six milliards annuels du Crédit Impôt Recherche à la recherche publique ;
  • l’augmentation significative des dotations annuelles des unités de recherche, plutôt qu’un système uniquement ou d’abord fondé sur des appels à projets concurrentiels ;
  • la création de postes statutaires et la revalorisation des métiers et des carrières de tous les personnels de l’ESR.

Nous suspendons également l’envoi de membres de notre section dans les comités d’évaluation de l’HCERES et soutenons les collègues démissionnaires dans cette instance appelée à devenir centrale dans la mise en application des préconisations des rapports.

Nous signons, en tant que section 19, la lettre annonçant la démission collective des comités d’expert·es mandaté·es par l’HCERES et la rétention des rapports pour les visites déjà effectuées, qui a été élaborée dans le cadre de la Coordination nationale des facs et labos en lutte.

Enfin la section 19 appelle les autres sections du CNU à faire de même (https://mensuel.framapad.org/p/9epn-wxp5n0thud?lang=fr (3 types de signatures : démission, rétention, soutien à cette action).”

Motion votée à l’unanimité des personnes présentes

Lille, 5 février 2020

Motion du département de sciences sociales de l’UPJV – 21 janvier 2020

Depuis le 5 décembre, le mouvement social contre le projet de réforme des retraites a pris une ampleur inédite. Ni les vacances de fin d’année, ni l’enfumage du vrai faux retrait de l’âge pivot n’ont eu raison d’un mouvement qui s’est relancé dans d’autres secteurs. Les avocats jettent leurs robes et manifestent, les raffineries ne produisent plus une goutte de carburant, et les grèves se multiplient partout : dans les ports, les docks, l’éducation, les banques ou encore la culture. A l’heure où la jeunesse montre des signes de frémissement dans les grandes villes, le soutien de la population aux grévistes est constant.

Dans l’enseignement supérieur et la recherche, la mobilisation contre le projet de réforme des retraites se double depuis une dizaine de jours d’une forte dynamique de mobilisation contre le projet de Loi pluriannuelle de programmation de la recherche (LPPR). Un peu partout en France, d’abord dans le secteur L-SHS, mais également en mathématique et en physique, des labos, des UFR, des revues se mettent en grève et cessent leurs activités de recherche et parfois d’enseignement. Une coordination des facs et labos en lutte se structure. Elle rassemble déjà plus de 50 universités, des instituts et des établissements publics de recherche, plus de 20 sociétés savantes, des collectifs de précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche et plus de 45 revues en lutte. Cette coordination est soutenue par des syndicats (FSU, CGT, Solidaires).

La lecture des rapports préparatoires publiés montre que la LPPR participe de l’entreprise de destruction du service public de l’ESR, c’est une «LRU au carré»: renforçant encore la logique managériale, elle programme notamment la suppression de la référence aux 192h (les services seraient comptés en ECTS !), la modulation des services, la mise en place de CDI « de chantier » liés à des projets, le contournement de la qualification par le CNU. C’est la poursuite de la généralisation de la « nouvelle gestion publique » qui touche d’autres services publics, comme l’hôpital ou l’audiovisuel.

Nous, enseignant⋅es-chercheur⋅es précaires et titulaires du département de sciences sociales de l’UFR SHSP de l’Université de Picardie Jules Verne, réuni⋅es en Assemblée générale, affirmons notre opposition au programme concerté de destruction de nos conditions d’emploi, de travail et de vie par les contre-réformes voulues par le gouvernement. Désormais, le département de Sciences sociales de l’UPJV se réunira chaque semaine pour décider des modalités de son action collective.

Aujourd’hui, le département décide :

  • de reconduire les actions décidées le 14 janvier dernier : la suspension des jurys et la rétention des notes (et son engagement solidaire envers les personnels des scolarités à participer à la saisie des notes non communiquées, à la fin du mouvement) ;
  • de transformer chaque journée interprofessionnelle de grève en journée d’actions et de manifestation et donc à suspendre les cours à chaque fois. L’emploi du temps sera aménagé afin d’éviter de suspendre régulièrement les mêmes cours si les journées de manifestations ont lieu les mêmes jours ;
  • d’organiser, ce vendredi 24 janvier, de 11h30 à 13h30 (dans l’amphi C003, à la Citadelle), une réunion d’information destinée aux étudiant⋅es de notre département qui portera sur le projet de réforme des retraites et l’état du mouvement social, sur le futur projet de loi LPPR et ses conséquences s’il devait être adopté. Nous rejoindrons ensuite en cortège la manifestation interprofessionnelle à 14h devant la Maison de la Culture (MACU).

Nous appelons l’ensemble des collègues et des personnels de l’UPJV à :

  • Initier (ou à poursuivre) et à renforcer l’action collective en organisant des réunions d’informations, des assemblées générales dans les services, dans les laboratoires, les départements, les UFR, en lien avec les étudiant⋅es ;
  • participer aux caisses de grèves, aux AG et aux manifestations interprofessionnelles des semaines à venir contre la réforme des retraites et contre la LPPR, en constituant un cortège de l’Enseignement supérieur et de la recherche.

Ce que nous voulons Au niveau national :

1) Le retrait du projet de réforme des retraites ;
2) L’utilisation des 6 milliards d’euros de la niche fiscale du Crédit Impôt Recherche pour financer :

* Un plan de titularisation des contractuel·les et vacataires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ;

* Un plan de création d’emplois de fonctionnaires, enseignant·es-chercheur·es, chercheur·es, ingénieur·es, technicien·nes, personnels de bibliothèques et administratifs, à hauteur de 6 000 créations par an pendant 10 ans ; et dès à présent, le dégel de tous les emplois vacants ;

* Une augmentation des dotations de fonctionnement des universités, permettant d’honorer les offres de formation dans lesquelles les étudiant·es s’engagent. Idem pour les laboratoires afin que puissent s’y mener à bien les projets de recherche sur lesquels ils ont été évalués et labellisés ;

* Un plan pluriannuel d’investissement immobilier pour la réhabilitation énergétique et la mise aux normes du patrimoine immobilier, ainsi que pour la construction de nouveaux bâtiments permettant d’accueillir les nouveaux étudiant⋅es et personnels.

* Une revalorisation salariale de l’ordre de 20% pour toutes les catégories de personnels.

A l’UPJV Nous demandons à la Présidence de l’UPJV :
1) de mettre en œuvre la mensualisation des paiements des vacations ;
2) de respecter l’obligation de signature d’un contrat de travail avant la prise de fonction, y compris pour les vacataires ;
3) la publication de l’ensemble des emplois gelés (toutes catégories de personnels confondues) ;
4) l’augmentation des primes pour les personnels contractuels comme pour les personnels titulaires : à travail égal, salaire égal ! ;
5) au Conseil d’Administration et au Conseil Académique de l’UPJV de prendre position sur la LPPR lors de ses prochaines réunions.

Motion de l’équipe HABITER LE MONDE UR UPJV4287 Université de Picardie Jules Verne

Les membres de l’équipe UR UPJV 4287 Habiter le Monde de l’Université de Picardie Jules Verne, réunis le 17 janvier 2020, s’inscrivent dans le mouvement social en cours pour la défense des services publics et de la solidarité intergénérationnelle.

Ils s’alarment en particulier des éléments contenus dans le projet de Loi de Programmation Pluri-annuelle de la Recherche (LPPR) : la remise en cause du statut des enseignant.e.s-chercheur.e.s et de la référence aux 192 h équivalent TD, ainsi que l’aggravation du processus de contractualisation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Le projet remet également en cause les fonctions du CNU et l’évaluation des carrières par les pairs. Ces propositions n’apportent aucune solution à la dégradation préoccupante de nos conditions de travail, à la précarisation des personnels BIATS et ITA et des jeunes chercheur.e.s déjà affecté.e.s par la réforme récente de l’assurance chômage. Enfin, les projets de développement de nouveaux contrats précaires mettent en danger le statut des personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche et menacent leur capacité à assurer leurs missions de service public. D’autant dans un établissement tel que l’Université de Picardie qui est notoirement sous-doté en moyens financiers et humains.

Les membres de l’équipe d’Habiter le Monde mettent leurs savoirs de chercheur.e.s à disposition de la réflexion sur les effets de ces projets de loi. Et en vue de constituer une coordination nationale des universités dans les prochaines semaines, nous rappelons la tenue d’assemblées générales organisées dans les établissements.

Motion du CURAPP-ESS validée par l’AG du 6 février 2020 et par le Conseil de laboratoire

Solidaire de la mobilisation interprofessionnelle en cours contre le projet de réforme des retraites et opposé aux transformations annoncées de l’Enseignement supérieur et la recherche, le CURAPP-ESS s’inscrit pleinement dans les mobilisations en cours.
Nous assurons notre soutien aux vacataires et aux contractuels de l’ESR et appuyons leurs revendications.Nous exprimons notre profond désaccord avec les mesures des rapports préalables au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR) qui avancent la possibilité de recruter sur la base de contrats de travail (tenure track, CDI de chantier, chaires d’excellence, etc.) dérogatoires aux dispositions statutaires. Nous appelons au contraire à lutter contre la précarisation généralisée des métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche :- en rendant visible la contribution des vacataires et des contractuels au fonctionnement des composantes des universités – en améliorant les conditions de travail des vacataires et des contractuels (accès aux espaces numériques et aux outils de travail, attribution de bureaux, etc.)-en harmonisant les conditions d’emploi et de recrutement des doctorants et des jeunes docteurs (contrats de travail en bonne et due forme, mensualisation des paiements des vacations, etc.) – en appelant à un plan de création massif de postes de titulaires (BIATSS, ITA et enseignant.e.s-chercheur.e.s)
Nous invitons tou.te.s les collègues, personnels de l’ESR, précaires ou titulaires, à :- rendre visible leur mobilisation dans leurs signatures électroniques et réponses automatiques d’absence ;- pratiquer la grève de la recherche : suspendre les activités scientifiques (reporter les colloques et journées d’étude, suspendre le travail d’expertise et d’évaluation, faire des instances de l’ESR des espaces de revendication, etc.) ;- se joindre à ou relayer à l’échelle des départements pédagogiques et des composantes la mobilisation sous la forme de différentes actions (grèves et participation à la caisse de grève de l’Université, report des examens, réunion d’information auprès des étudiant.e.s, rétention des notes, cours alternatifs, etc.), en concertation entre toutes les catégories de personnels et avec les étudiants.Nous appelons à participer aux journées de mobilisation nationale, ainsi qu’aux actions de soutien aux grévistes de la RATP et de la SNCF (piquets, caisses de grève, AG, etc.).La mobilisation doit franchir de nouvelles étapes et s’inscrire dans la durée. En février, toutes les manifestations scientifiques du laboratoire sont annulées. Pour les mois suivants, différentes possibilités seront mises au point, en recherchant un impact maximal de nos actions: annulation des séminaires internes, annulation ou insertion de temps d’information et de mobilisation dans les journées d’étude et les colloques organisées en partenariat, conférences et débats visant à la diffusion de savoirs critiques. 
Pour les semaines à venir, nous proposons aux autres laboratoires de l’Université de Picardie Jules Verne de préparer ensemble, pour les 4 et 5 mars prochains, une série d’initiatives permettant de mobiliser fortement les personnels et les étudiants, et de donner une large visibilité à nos revendications.Le 4 mars après-midi et en soirée, nous proposons en particulier d’organiser ensemble une veillée de la recherche, dans les locaux de l’Université et hors les murs, avec des moments consacrés à l’analyse des projets de réforme et des moments plus spectaculaires et conviviaux.Nous demandons à la présidence de l’Université de faire du 5 mars une journée banalisée pour l’ensemble des personnels et des étudiants. Nous invitons les enseignants-chercheurs, les BIATSS, les ITA, les chercheurs, les enseignants et les étudiants à participer en masse à toutes les initiatives décidées à l’échelle de l’établissement ou au niveau interprofessionnel. Nous proposons également aux autres laboratoires de préparer ensemble des initiatives communes qui pourraient prendre leur place dans cette journée.Pour préparer ces initiatives des 4 et 5 mars, nous proposons de tenir une assemblée générale inter-laboratoires au cours de la semaine du 17 février, en fonction du calendrier d’action qui sera décidé à l’échelle nationale.

Motion du département de sciences de l’éducation de l’université de Picardie Jules Verne

Motion du département de sciences de l%u2019éducation de l%u2019Université de Picardie Jules Verne

Les enseignants-chercheurs du département de sciences de l’éducation de l’université Picardie Jules Verne se sont réunis ce mardi 28 janvier 2020 afin de prendre part aux mobilisations en cours contre la réforme des retraites et contre les recommandations des trois rapports officiellement commandés par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation pour préparer la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR). Si elles aboutissaient, les mesures projetées conduiraient à une dégradation de leurs conditions de travail, à une attaque sans précédent contre leur statut et à une remise en cause fondamentale de la qualité de la recherche et de l’enseignement.

Les membres du département s’associent aux motions qui ont déjà été votées dans d’autres instances de l’enseignement supérieur et de la recherche et à l’UPJV. Ils se joignent aux luttes contre les réformes actuelles :

– en décidant de démissionner des jurys de diplôme ;

– en soutenant les mobilisations en cours (grèves, AG, manifestations, etc.) et en appelant l’ensemble des personnels à s’y joindre. Ils encouragent également toute forme de débat et d’échange avec les étudiants sur ces questions.

Motion du Conseil d’Administration de l’UPJV Du 6 février 2020. Motion adoptée à l’unanimité

Dans le contexte de préparation d’une Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche (LPPR), les membres du Conseil d’Administration de l’UPJV tiennent à réaffirmer avec force leur attachement au bon fonctionnement, au rayonnement et à la qualité des missions de recherche et d’enseignement, d’innovation et de diffusion des savoirs.

Soucieux de préserver une université ouverte à tous et dans tous les territoires d’une part, et refusant toutes les formes de précarisation des personnels d’autre part, les administrateurs de l’UPJV :

  • Réaffirment leur attachement au statut pérenne des enseignant.es-chercheur.es, des enseignant.es, des chercheur.es et des BIATSS et s’opposent au développement de la précarité dans l’ESRI.
  • Réaffirment la nécessité de financer de manière structurelle la création de postes de titulaires (pour les EC et les BIATSS) et de revaloriser les traitements de l’ensemble des personnels.
  • Affirment leur volonté de défendre les cadres nationaux de qualification et d’évaluation (CNU).
  • Soutiennent le principe d’un financement pérenne des activités de recherche pour l’ensemble des établissements et des équipes de recherche indépendamment des financements extrabudgétaires, condition indispensable d’une activité scientifique sereine et indépendante.
  • Appellent à mieux prendre en compte les thématiques des Sciences Humaines et Sociales en tant que telles, en octroyant à leurs programmes de recherche, et en particulier à leurs doctorants, des ressources financières dignes et pérennes
  • Réaffirment leur attachement au service de 192 UC et s’opposent à la modulation des services d’enseignement, en ce qu’elle remet gravement en cause l’articulation entre les missions d’enseignement et de recherche des enseignants chercheurs, compromettant au détriment des étudiants la qualité de formations universitaires qui doivent rester adossées à la recherche ;
  • S’opposent à toutes les formes de marchandisation de la recherche et de l’enseignement, au développement d’une concurrence exacerbée entre établissements, entre équipes et entre chercheur.es, ainsi qu’à toute mesure dégradant les conditions de travail.
  • Affirment leur attachement à une répartition équitable des moyens permettant un développement équilibré des établissements sur l’ensemble du territoire et un modèle de l’ESRI reposant sur la coopération et le travail en réseau plutôt que sur la mise en concurrence des enseignants-chercheurs, des équipes et des établissements, de manière à ce que toutes les universités restent bien des établissements de formation et de recherche.

Offre de poste de chargé-e de mission à LADAPT (association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées)

INTITULÉ CHARGE DE MISSION

FILIÈRE : PÔLE DÉVELOPPEMENT

MISSION GÉNÉRIQUE

Le chargé de mission joue un rôle clef dans la définition de la stratégie avec les partenaires institutionnels et associatifs sur les thématiques : formation, emploi, accompagnement et intégration des personnes handicapées en entreprises. Il joue un rôle central en matière de veille stratégique et d’identification des sources de financements destinés à promouvoir l’innovation et les bonnes pratiques.

ACTIVITES

Rattaché directement à la Directrice associative et du développement, en collaboration transversale et fonctionnelle avec le Pôle projets et innovation et les autres services du siège, il s’inscrit dans une dynamique d’équipe et de partage des connaissances favorisant l’émergence de l’intelligence collective.

Il est chargé de :

  • Contribuer à la veille stratégique nationale, européenne et internationale sur les questions relatives à la formation, l’accompagnement, l’emploi et l’insertion professionnelle, la sécurisation des parcours ;
  • Participer à la définition de la stratégie de rayonnement de l’association et de ses actions en faveur de l’emploi au niveau national, européen et international, en développant les partenariats institutionnels et privés (acteurs économiques de toute nature) pour promouvoir la non-discrimination des personnes ;
  • Rédiger des notes de contexte et d’analyse stratégique sur les questions relatives à l’emploi et l’insertion professionnelle et aux démarches RSE des entreprises ;
  • Contribuer à la veille sur les appels d’offre et appels à projets ;
  • Capitaliser sur les innovations et les expériences menées par LADAPT par la formalisation de modèles, de dispositifs, de pratiques, etc… afin de les promouvoir dans les champs et dans le réseau LADAPT :
  • de la formation, de l’accompagnement et de l’intégration des personnes handicapées en entreprises, du télétravail
  • des services rendus aux entreprises en matière de conseil et d’accompagnement sur leur politique RSE et handicap
  • Capitaliser sur les innovations et les expériences pertinentes menées sur les champs précités par des partenaires afin d’en assurer la promotion dans le réseau interne ;
  • Contribuer à l’élaboration de réponse aux appels d’offre et appels à projet dans les domaines précités.

COMPETENCES ASSOCIEES

Transversales clés :

  • Fonctionnement en équipe et en réseau
    • Positionnement de la personne au cœur du dispositif
    • Optimisation des ressources et de la qualité de la prise en charge
    • Assurer les conditions d’hygiène et de sécurité
    • Connaissance des situations de handicaps
    • Niveau Master
    • Anglais courant

Offre de Stage Master 2 – enquête “Prison & Pauvreté” (Emmaüs France/Sciences Po Saint-Germain-en-Laye)

En partenariat avec la Chaire Citoyenneté de Sciences Po Saint Germain en Laye, Emmaüs France propose l’offre de stage ci-jointe à destination des étudiants en Master 2. Il s’agit d’un stage rémunéré, d’une durée de 6 mois, à compter de mars 2020. La date limite de candidature est fixée au 10 février 2019.

Emmaüs France est particulièrement impliqué dans l’accueil et l’accompagnement des personnes sous main de Justice : accueil de personnes en Travail d’Intérêt Général (TIG) et en alternatives à la détention, atelier d’insertion professionnelle et de formation en détention, accueil de personnes en aménagement de peines, fermes agroécologiques de réinsertion, etc. 

En partenariat avec le Secours Catholique, le mouvement souhaite réaliser une étude sur la thématique « Prison & Pauvreté », qui servira de base au plaidoyer politique et à l’interpellation du Mouvement sur ces questions. Dans ce cadre, nous proposons une offre de stage dont les principales missions seront :

  • Participer aux comités de pilotage de l’étude avec les différentes parties prenantes ;
  • Participer aux différentes étapes de l’enquête quantitative (analyse de données issues d’un questionnaire) et de l’enquête qualitative (entretiens et observations => accès aux terrains déjà obtenus) ;
  • Participer à la rédaction du rapport d’enquête, en étant force de proposition ;
  • Rédiger un mémoire de recherche sur les problématiques de l’enquête.

Pour toute information complémentaire, vous pouvez contacter Marion MOULIN (responsable nationale de groupes Emmaüs France) : mmoulin@emmaus-france.org / 06 30 33 86 70

Recrutement – Chargé.e d’études sur le rencensement de la population Seine-Saint-Denis

Le Conseil départemental recrute deux chargé.e.s d’études de 4 et 8 mois pour participer à un projet de recherche sur le recensement en Seine Saint Denis

L’annonce est ici: https://seinesaintdenis.fr/Charge-e-d-etude-en-analyse-demographique-et-statistiques.html 

C’est urgent.


Les candidatures doivent être adressées à :

renfort-remplacement@seinesaintdenis.fr et associer en copie Pauline Grégoire-Marchand : pgregoiremarchand@seinesaintdenis.fr.